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Nuits saint Georges : le vin dans les étoiles
Entre Dijon et Beaune ,il y avait une place à prendre .Nuits saint Georges s’y est installée confortablement .
Cette petite cité dont les origines remontent à l’antiquité ,dispute sans complexe son activité viticole avec Beaune .Elle est montée au firmament avec les astronautes qui ont baptisé un cratère de la lune « saint Georges » ,quoi de plus normal pour la patrie de F Tisserand .
Ses belles demeurent du XVIIIe n’ont rien à envier à Dijon .Je vous propose une promenade entre ses petites rues et ses vignes .
Nuits saint Georges peut réserver bien des surprises
Voyage au coeur des expressions françaises
Une langue n’est pas faite que de mots et de phrases mais elle est surtout construite autour d’un langage imagé qui ne cesse d’évoluer, qui se transmet de générations en générations. Ce langage est parvenu jusqu’ à nous à travers d’expressions que nous employons quotidiennement sans toujours en connaitre le sens.
Du pot aux roses à la langue de bois* parions que vous donnerez votre langue au chat* !
Certaines expressions ont quelques siècles et proviennent des milieux populaires. Le peuple avait son propre langage, correspondant à son mode de vie et ses réalités quotidiennes. Ces expressions sont aujourd’hui totalement sorties de l’environnement culturel qui les a vu naitre et leur sens «ne peut pas être toujours déduit de l’addition des sens des mots qui les constituent » selon le linguiste Claude Hagège. Elles jouent de la différence entre la signification de chaque mot mais qui accolés ensemble forment une phrase qui peut avoir un tout autre sens.
Par exemple : découvrir le pot aux roses : on sait ce que sont un pot et une rose et que signifie découvrir, mais … l’ensemble de ces mots signifie : mettre à jour un secret bien gardé, sens que ne laissait pas forcément prévoir l’addition de ces mots. Au moyen Age, on soulevait le couvercle d’un pot contenant une préparation faite de pétales de roses dégageant un parfum agréable afin de masquer les mauvaises odeurs des habitations. Avoir pignon sur rue ou tenir le haut du pavé évoquent les villes médiévales ou il était d’usage de construire sa maison avec le pignon sur la rue. Dans les rues nauséabondes, les égouts s’écoulaient par une rigole centrale, il était de bon ton de laisser les personnes de haute condition marcher sur le haut du pavé afin qu’elles ne se mouillent pas les pieds dans l’égout central. Chaque matin le commerçant ouvrait ses volets sur la rue et y étalait sa marchandise. Les clients pouvaient ainsi trier sur le volet ce qu’ils souhaitaient acheter .Le soir , le commerçant pliait boutique .
Surprenante visite de Beaune
Stupéfiante visite souterraine de Beaune, pour le travail.
Un dédale kilométrique de caves et celliers. Petit air de catacombes parisiennes, bien qu’ici les bouteilles remplacent les tibias.
Dégustation impromptue, mais assumée (appréciée !), de la production locale, dont le célèbre « clos des Mouches ».
Sur la surface, au soleil, rapides relevés de tourelles XVIe siècle cachées sournoisement dans quelques cours secrètes.
Quoique en disent les dijonnais, les « ânes de Beaune » savent recevoir fieu !