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Sabler le champagne ?
Sabler le champagne ou mettre le couvert ,voilà des expressions qui sont totalement sorties du contexte culturel qui les a vu naître et si nous(en tout cas les francophones) en devinons la signification cachée,avouez que l’ensemble des ces mots pris au sens littéral donnerait un résultat pour le moins curieux
Les arts de la table conservent la mémoire des temps passés. Les dieux de l’antiquité aimaient manger couchés. A leur image grecs et romains aisés prenaient leurs repas allongés autour d’une table. Le christianisme a imposé une vision plus égalitaire ou toute la maisonnée partage le repas autour d’une table, il fallait faire table rase du passé.
Nos ancêtres auraient sans doute été très étonnés de voir une pièce spécialement consacrée pour les repas (notre actuelle salle à manger). Au moment du repas, on installait des tréteaux le long des murs : on dressait la table. Tous se retrouvaient autour d’un plat unique, seuls quelques privilégiés étaient servis de façon individuelle. Par crainte de l’empoisonnement, ils exigèrent que leurs plats soient couverts, d’où la nécessité de mettre le couvert. Puisqu’on s’asseyait sur des bancs on banquetait, il fallait cependant s’habiller élégamment. On pouvait ainsi de confectionner un vêtement dans un drap de « trentain », tissu de très belle qualité composé de trente centaines de fils, une belle façon de se mettre sur son trente et un.
Les arts de la table conservent la mémoire des temps passés. Les dieux de l’antiquité aimaient manger couchés. A leur image grecs et romains aisés prenaient leurs repas allongés autour d’une table. Le christianisme a imposé une vision plus égalitaire ou toute la maisonnée partage le repas autour d’une table, il fallait faire table rase du passé. Nos ancêtres auraient sans doute été très étonnés de voir une pièce spécialement consacrée pour les repas (notre actuelle salle à manger). Au moment du repas, on installait des tréteaux le long des murs : on dressait la table. Tous se retrouvaient autour d’un plat unique, seuls quelques privilégiés étaient servis de façon individuelle. Par crainte de l’empoisonnement, ils exigèrent que leurs plats soient couverts, d’où la nécessité de mettre le couvert. Puisqu’on s’asseyait sur des bancs on banquetait, il fallait cependant s’habiller élégamment. On pouvait ainsi de confectionner un vêtement dans un drap de « trentain », tissu de très belle qualité composé de trente centaines de fils, une belle façon de se mettre sur son trente et un.
Sabler le champagne : cette expression provient du verbe « sabler », qui signifiait « boire un verre d’alcool d’un seul trait ». A cette époque, on soufflait dans la coupe pour l’enduire de buée, puis on la saupoudrait de sucre. De cette façon, le vin était encore plus pétillant, mais il fallait le boire rapidement, il fallait donc sabler son verre. Piquer » qui signifie manger par ci et par là, a donné notre pique-nique.
Voyage au coeur des expressions françaises
Une langue n’est pas faite que de mots et de phrases mais elle est surtout construite autour d’un langage imagé qui ne cesse d’évoluer, qui se transmet de générations en générations. Ce langage est parvenu jusqu’ à nous à travers d’expressions que nous employons quotidiennement sans toujours en connaitre le sens.
Du pot aux roses à la langue de bois* parions que vous donnerez votre langue au chat* !
Certaines expressions ont quelques siècles et proviennent des milieux populaires. Le peuple avait son propre langage, correspondant à son mode de vie et ses réalités quotidiennes. Ces expressions sont aujourd’hui totalement sorties de l’environnement culturel qui les a vu naitre et leur sens «ne peut pas être toujours déduit de l’addition des sens des mots qui les constituent » selon le linguiste Claude Hagège. Elles jouent de la différence entre la signification de chaque mot mais qui accolés ensemble forment une phrase qui peut avoir un tout autre sens.
Par exemple : découvrir le pot aux roses : on sait ce que sont un pot et une rose et que signifie découvrir, mais … l’ensemble de ces mots signifie : mettre à jour un secret bien gardé, sens que ne laissait pas forcément prévoir l’addition de ces mots. Au moyen Age, on soulevait le couvercle d’un pot contenant une préparation faite de pétales de roses dégageant un parfum agréable afin de masquer les mauvaises odeurs des habitations. Avoir pignon sur rue ou tenir le haut du pavé évoquent les villes médiévales ou il était d’usage de construire sa maison avec le pignon sur la rue. Dans les rues nauséabondes, les égouts s’écoulaient par une rigole centrale, il était de bon ton de laisser les personnes de haute condition marcher sur le haut du pavé afin qu’elles ne se mouillent pas les pieds dans l’égout central. Chaque matin le commerçant ouvrait ses volets sur la rue et y étalait sa marchandise. Les clients pouvaient ainsi trier sur le volet ce qu’ils souhaitaient acheter .Le soir , le commerçant pliait boutique .